C’est avec beaucoup d’émotions que je prends la plume, une année après le départ d’Angéla pour graver à jamais quelques précieux souvenirs partagés avec la famille de Maurice Métral.
Aux portes de l’adolescence, j’ai été accueillie à bras ouverts par toute la « Tribu Métral », mais je tissais des liens plus étroits avec la première des filles, Daphné, avec laquelle je parcourais le monde à la découverte des merveilles décrites par le chef du clan.
Monsieur Métral nous disait toujours que les voyages formaient la jeunesse. Alors, nous en profitions plus que de raison et nous avons découvert ainsi presque toutes les capitales européennes et quelques pays plus exotiques qui nous faisaient tellement rêver.
Angéla, en mère protectrice et raisonnable, essayait de nous retenir, mais à la dernière minute, elle nous souhaitait, malgré ses angoisses, d’excellentes vacances. Nous partions ainsi le cœur léger et l’esprit libéré, profitant au maximum de ces moments hors du temps.
Je me souviens aussi avec nostalgie des premières vacances en Espagne, au bord de la mer où chacun pouvait se prélasser au soleil, pratiquer son sport favori et surtout faire la fête et rentrer au petit matin, quoique M. et Mme Métral veillaient toujours au grain. Souvenirs....souvenirs…mais je ne voudrais point omettre la visite du musée de Salvador DALI à Figueras, sur l’initiative de M. Métral.
Ce dernier, épris d’art et de peinture, nous fit partager sa passion pour l’artiste, nous racontant sa vie et son œuvre. Quel émerveillement !
Quelques années plus tard, je n’oublierai jamais les vacances à GRADO en Italie, avec les époux Métral et leur fille Daphné : des parties de tennis où nous, « les jeunettes », étions toujours battues à plate couture par le père Métral.
Heureusement, nous nous rattrapions et prenions notre revanche aux jeux de cartes. Nous discutions à bâtons rompus et refaisions le monde. Que de souvenirs...
Je clos ainsi l’album des souvenirs :
Les images que l’on feuillette
dans le livre des jours
sont comme le pain que l’on émiette
sur la table de toujours.
Le moment le plus précieux
au terme d’une histoire
est dans le destin capricieux
de notre mémoire...
Je souhaite à toute la famille Métral une lueur d’éternité afin qu’elle sache partager pour mieux semer et échanger pour mieux s’aimer.
Avec les hommages de Gilberte Balet-Brégy
Vercorin, le 15 novembre 2013
Gilberte Balet-Brégy