Cher pépé,
Quand tu t’en es allé, je n’avais qu’onze ans, mais le hockey était déjà ma passion, et tu t’intéressais à mes performances.
Deux semaines plus tard avait lieu la finale avec la Valaisanne, et tu te trouvais en photo dans mon sac. Cette finale fut une grande émotion pour l’équipe et moi-même, car nous sommes devenus champions suisses.
Dans mon cœur, je te dédiais notre victoire, persuadé que tu m’avais porté chance.
Depuis ton départ, chaque fois qu’un match commence, je fais le tour traditionnel avant de nous réunir et de pousser notre cri de guerre pour nous motiver, et avant de rejoindre mes coéquipiers, je lève les yeux au ciel vers toi. Cela fait partie de mes superstitions pour tous les matchs auxquels je participe.
Tu vois ainsi que tu es toujours bien présent dans mon cœur, même si tu ne me fais pas gagner tous mes matchs !