J’ai eu la chance de rencontrer Maurice Métral alors qu’il vivait déjà uniquement de sa plume.
Un grand homme, resté humble, mais clairement un pater familias respecté et attentif à ses êtres chers.
Les repas réunissant toute la tribu restent des souvenirs inoubliables : discussions animées, plaisanteries et rires, parties de cartes âprement disputées. Et les matches de tennis entre les hommes « Métral » générant remarques acerbes, excuses « limites » incriminant le vent, le soleil, la pluie…mais se terminant par de solides et affectueuses poignées de main.
Il aimait parler, partager ses connaissances diverses, et sa générosité était légendaire. Au seuil de la maison, on entendait déjà le traditionnel :
« Angèle, va chercher de la viande séchée et du fromage ».
Et les enfants savaient que « Pépé » distribuerait ses bonbons personnels sans compter.
Ses petits-enfants ont grandi, j’ai vieilli, mais nous parlons encore souvent de ce Monsieur qui demeure dans nos cœurs à jamais.