La réputation de Maurice Métral dans la littérature romande et française est bien établie. Il possédait la vocation d'écrire et ses livres émanaient de sa grande imagination, qui approchait souvent la réalité.
Aimant les hommes par-dessus tout, il désirait leur faire part de ses préoccupations qui étaient en fait celles d'un grand nombre d'entre eux. C'est ainsi, que par le truchement du roman, il dialoguait avec son public.
La vie entière de l'écrivain et toute son oeuvre sont imprégnées par le grand respect qu'il vouait à sa mère. Il avait 14 ans lorsqu'elle mourut; le souvenir et l'exemple de cette montagnarde très pieuse et attachée à sa terre ont sillonné chaque ligne de ses romans.
En 1952, Maurice Métral épousa une Italienne du Nord. Le jeune couple installé à Sion fut rapidement confronté aux difficultés de la vie avec les 5 petites bouches avides qu'il fallait nourrir.
En 1955, Maurice Métral offrit ses services à l'Institut israélite de Bex où il accumula les preuves de ses qualités de Professeur de français et de littérature.
L'année 1970 marqua un jalon important dans sa vie : dès ce moment-là, Maurice Métral se consacra exclusivement à son art. Et l'homme de lettres qu'il était attira rapidement l'attention de grands critiques littéraires français.
Maurice Métral est décédé en toute sérénité et entouré des siens comme il l'avait souhaité, le 14 janvier 2001 à Grimisuat (Valais).